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Découvrez comment vérifier le solde de points de votre permis de conduire

L’Arnaque des Points de Permis : Comment le Système Vous Piège

En 2025, le système de points du permis de conduire reste une épée de Damoclès au-dessus de la tête des automobilistes français. Ce mécanisme punitif, instauré en 1992, s’apparente davantage à une machine à cash pour l’État qu’à un véritable outil de sécurité routière. Entre stages de récupération coûteux et infractions parfois discutables, le conducteur se retrouve souvent démuni face à une administration toute-puissante.

La dictature des points : un système imparfait et arbitraire

Le système des points de permis fonctionne comme un crédit de confiance que l’État vous accorde avec parcimonie. Le capital de départ ? Douze misérables points pour les conducteurs expérimentés, et seulement six pour les novices – comme si ces derniers étaient des criminels en sursis.

La consultation de votre solde de points s’effectue via la plateforme « Mes points permis », qui a remplacé l’ancien service Télépoints. Une interface supposément « intuitive » qui exige soit une connexion via France Connect, soit la possession d’un mystérieux code confidentiel souvent introuvable.

  • Connexion via France Connect (impôts, Ameli, etc.)
  • Utilisation du numéro NEPH de votre permis
  • Nécessité d’un code confidentiel reçu par courrier
  • Consultation possible en préfecture (avec plusieurs heures d’attente)

J’ai récemment tenté de me connecter à cette plateforme et ai dû m’y reprendre à trois fois à cause de bugs récurrents. Ce système est aussi fiable qu’une voiture sans roues ! Alors que d’autres services numériques fonctionnent parfaitement, pourquoi celui-ci reste-t-il si défaillant ?

Le barème de retrait : une loterie punitive déconnectée de la réalité

Le barème de retrait de points semble avoir été conçu par des bureaucrates n’ayant jamais conduit. Comment justifier que certaines infractions mineures soient punies aussi sévèrement que des comportements réellement dangereux ?

InfractionClassePoints retirésRéalité du danger
Alcoolémie entre 0,5 et 0,8 g/l4e6 pointsÉlevé
Excès de vitesse de 31 à 40 km/h4e3 pointsModéré
Chevauchement de ligne continue4e1 pointFaible
Non-transparence des vitres avant4e3 pointsQuasi-nul

La Sécurité Routière justifie ce système comme un outil de prévention, mais soyons honnêtes : il s’agit surtout d’un moyen de remplir les caisses. Un ami a perdu 3 points pour avoir eu des vitres légèrement teintées – est-ce vraiment comparable à un véritable comportement dangereux ?

La Machine à Cash des Stages de Récupération

Si vous avez eu le malheur de perdre des points, l’État vous propose généreusement… de payer pour les récupérer ! Les stages de récupération de points représentent un business florissant pour les organismes agréés, souvent liés aux grands groupes d’assurance comme AXA, Allianz ou Groupama.

Un racket légal qui profite à l’industrie

Ces stages, facturés entre 100€ et 300€ selon les régions, constituent un marché juteux estimé à plus de 150 millions d’euros annuels. Une aubaine pour les assureurs qui vous proposent « gentiment » leurs services après vous avoir augmenté vos cotisations suite à vos pertes de points.

  • Coût moyen d’un stage : 200€ pour deux jours
  • Limitation à un stage par an
  • Maximum de 4 points récupérables
  • Obligation d’avoir au moins un point sur son permis

L’année dernière, j’ai dû débourser 250€ pour récupérer 4 points, dans une salle surchauffée avec un formateur visiblement plus intéressé par sa pause café que par notre « sensibilisation ». Cette mascarade pédagogique n’a qu’un seul but : vous soutirer de l’argent.

Des organismes comme l’Automobile Club ou la Prévention Routière s’engraissent également sur ce système. Ils prétendent œuvrer pour votre sécurité tout en profitant de votre désarroi. N’est-ce pas ce qu’on appelle un conflit d’intérêts ?

La récupération automatique : une patience forcée

Si vous refusez de payer ces stages exorbitants, vous pouvez toujours attendre la récupération automatique de vos points. Mais l’État s’assure que cette attente soit interminable pour vous inciter à passer à la caisse.

Type de récupérationDélai d’attentePoints récupérésConditions
Récupération totale2 ansTousAucune infraction de 1ère à 3ème classe
Récupération totale3 ansTousAucune infraction de 4ème ou 5ème classe
Récupération partielle6 mois1 pointAucune infraction durant la période

Les lettres que vous recevez du ministère de l’Intérieur via le site officiel sont un véritable casse-tête bureaucratique : lettre 48, 48N, 48M, 48SI, 46, 46D, 46B, 47… Un alphabet absurde conçu pour vous désorienter. Pourquoi ne pas simplifier ce système kafkaïen ?

L’Hypocrisie des Assurances et des Banques

Le système des points de permis sert également les intérêts des compagnies d’assurance et des banques. Ces institutions profitent de vos difficultés pour justifier des augmentations tarifaires ou des refus de garantie, tout en prétendant vous protéger.

La double peine des tarifs d’assurance majorés

Perdre des points sur votre permis est déjà une sanction en soi. Mais les compagnies d’assurance comme MAAF ou Mutuelle des Motards n’hésitent pas à vous infliger une seconde punition en augmentant considérablement vos primes d’assurance.

  • Majoration moyenne de 15% après un retrait de 3 points
  • Jusqu’à 50% d’augmentation après un retrait de 6 points
  • Possibilité de résiliation après invalidation du permis
  • Exclusion des garanties pour certaines infractions

Un paradoxe flagrant : alors que les assureurs comme AXA et Groupama prônent la prévention routière, ils sont les premiers à profiter financièrement de vos erreurs. Cette hypocrisie commerciale est particulièrement révoltante quand on connaît les marges colossales de ce secteur.

J’ai vu ma prime d’assurance bondir de 30% après avoir perdu 4 points pour un excès de vitesse modéré. Mon assureur m’a alors généreusement proposé… un stage de récupération de points dans un organisme partenaire ! La boucle est bouclée : ils vous punissent puis vous vendent la solution.

Les banques en embuscade : permis et crédit

Les établissements bancaires comme Bred Banque Populaire et Caisse d’Épargne utilisent également votre capital de points comme critère d’évaluation lors de demandes de prêts auto ou de crédits à la consommation.

Situation du permisImpact sur taux d’empruntGaranties exigéesInstitutions concernées
12 pointsTaux standardNormalesToutes
6-8 points+0,3 à 0,5%RenforcéesGroupama Banque, BRED
1-5 points+0,8 à 1,2%Très strictesCaisse d’Épargne, AXA Banque
Permis invalidéRefus fréquentCaution obligatoireLa plupart des banques

Un système pervers qui pénalise doublement les conducteurs déjà sanctionnés. Les banques justifient cette discrimination par une prétendue « analyse de risque », alors qu’il s’agit simplement d’une opportunité de facturer des frais supplémentaires.

Pour éviter ces pièges, comparez systématiquement les offres d’assurance via des comparateurs spécialisés. Certains assureurs alternatifs comme la Mutuelle des Motards proposent des contrats moins punitifs en cas de perte de points.

Le cas particulier de l’assurance obligatoire

Ironiquement, circuler sans assurance – bien que gravement illégal – ne vous fait perdre aucun point sur votre permis ! Cette aberration juridique illustre parfaitement l’incohérence du système.

  • Amende forfaitaire de 500€ (400€ minorée, 1000€ majorée)
  • Jusqu’à 3750€ en cas de récidive
  • Risque de suspension du permis jusqu’à 3 ans
  • Aucun retrait de points contrairement à des infractions bien moins graves

Cette situation paradoxale montre bien que le système des points vise davantage à générer des revenus qu’à assurer une véritable sécurité routière. Pour les conducteurs professionnels, comme les chauffeurs VTC qui doivent trouver une assurance professionnelle adaptée, la perte de points peut signifier la perte de leur gagne-pain.

L’ancien système Télépoints, remplacé par « Mes points permis », n’a fait que changer de nom sans résoudre les problèmes fondamentaux de cette mécanique punitive. Comment justifier qu’en 2025, nous soyons encore soumis à un dispositif aussi archaïque ?

FAQ : Ce que vous devez savoir sur vos points de permis

Est-il possible de contester un retrait de points ?

Théoriquement oui, mais en pratique, c’est un parcours du combattant. Vous devez d’abord contester l’infraction elle-même dans les 45 jours suivant sa notification. La procédure est délibérément complexe et les chances de succès minimes sans l’aide d’un avocat spécialisé, ce qui engendre des frais souvent supérieurs à l’amende et au stage de récupération combinés.

Les points de mon permis affectent-ils mon assurance auto ?

Absolument, même si c’est rarement explicité dans votre contrat. Les assureurs peuvent accéder à votre historique d’infractions via des conventions avec l’État. Une perte significative de points entraîne généralement une hausse de prime à l’échéance suivante, pouvant atteindre 50% dans les cas les plus sévères, notamment chez des assureurs comme AXA ou Allianz.

Comment savoir si j’ai récupéré automatiquement des points ?

L’administration est censée vous envoyer un courrier (lettre 46 ou 46D) lors d’une récupération automatique, mais ces notifications sont notoirement peu fiables. La seule méthode sûre est de consulter régulièrement votre solde via le site « Mes points permis » ou de demander un relevé d’information intégral (RII) en préfecture. Un système délibérément opaque qui maintient les conducteurs dans l’incertitude.

Que se passe-t-il si mon permis est invalidé pour solde nul ?

C’est la catastrophe administrative absolue. Vous recevrez une lettre 48SI vous enjoignant de rendre votre permis sous 10 jours à la préfecture. Vous devrez ensuite attendre 6 mois avant de pouvoir repasser le code, puis l’épreuve pratique si vous aviez votre permis depuis moins de 3 ans. Une punition disproportionnée qui peut détruire votre vie professionnelle et personnelle.

Les points de permis sont-ils identiques dans toute l’Union Européenne ?

Non, et c’est bien là un problème supplémentaire. Chaque pays possède son propre système, parfois radicalement différent. En Allemagne, par exemple, le système est bien plus clément et rationnel qu’en France. Cette disparité crée une inégalité flagrante entre citoyens européens et complique inutilement la vie des conducteurs transfrontaliers. Une harmonisation européenne serait logique, mais la France s’y oppose, son système étant l’un des plus lucratifs.

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